samedi 13 février 2010

Dans le regard de Stefan Zweig ou de l'Inde

Un roman, d'abord, celui de Laurent Seksik, sorti le mois dernier. Les derniers jours de Stefan Zweig a été très bien accueilli par la presse et le public. C'est justifié.
La fin de l'histoire est connue: le 22 février 1942, dans l'appartement de Pétropolis qu'ils louent depuis septembre, Stefan et Lotte Zweig se suicident. Quelques jours plus tôt, ils étaient à Rio, où la foule dansait sur des airs de fin du monde. Singapour venait de tomber devant le Japon et on s'amusait. Pas Stefan. Il ruminait de sombres pensées et se souvenait d'avoir, dans un livre, rendu sublime la mort de Kleist qui s'était suicidé après avoir tué sa femme.
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Autre grand écrivain à côté de Stefan Zweig - mais qui est personnage et non auteur du livre précédent -, V.S. Naipaul n'en a pas fini d'interroger l'Inde et ses propres rapports avec le pays d'où vient sa famille. Le regard de l'Inde est un essai bref et dense.
L'Inde et Vidiadhar Surajprasad Naipaul, c'est une longue histoire qui commence bien avant sa naissance. Ses origines familiales trouvent leurs racines en Inde, d'où ses ancêtres avaient émigré vers Trinidad, dans les Caraïbes. Mais, son père ayant perdu son père quand il était bébé, la mémoire du passé ne s'est pas transmise.
«Je souffre de ce manque», dit-il dès les premières lignes du Regard de l'Inde, où il revient vers sa «métropole», comme il l'appelle, après en avoir déjà parlé dans d'autres livres comme L'Inde brisée ou L'Inde: un million de révoltes.
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