lundi 8 novembre 2010

Houellebecq, donc, et Virginie Despentes

Il n'y a pas eu de surprise. Et, comme moi qui l'annonçais avec quelques heures d'avance sur le résultat officiel, l'académie Goncourt a brûlé les étapes: 1'29" de délibération, un prix attribué au premier tour (comme l'an dernier, où Bernard Pivot faisait la gueule parce qu'il n'y avait pas eu de débat) dès 12h47 (au lieu de 13 heures, pour faire l'ouverture des journaux télévisés) à Michel Houellebecq.
Le prix Renaudot était moins prévisible. Et les jurés se sont presque écharpés. Il a fallu 11 tours de scrutin pour que Virginie Despentes et son Apocalypse bébé soit couronnée avec quatre voix, de justesse devant Dolce Vita 1959-1979, de Simonetta Greggio, trois voix - dommage, je viens de le lire, et c'est formidable -, et deux voix encore à ce qui semblait presque un gag, le roman autoédité d'Edouard Nabe, L'homme qui arrêta d'écrire.
Il y avait deux autres prix Renaudot.
Pour l'essai, Mohammed Aïssaoui est le lauréat avec L'affaire de l'esclave Furcy.
Et, pour le livre de poche, c'est Fabrice Humbert avec L'origine de la violence.
Tout cela fait un beau palmarès, n'était le cas de Michel Houellebecq dont je vous ai longuement entretenu tout à l'heure. (Et, si vous l'avez manqué, c'est ci-dessous.)

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