jeudi 29 juin 2017

Les pouvoirs magiques du nombre 581

Dites 581... Oh! vous êtes très malade, la rentrée littéraire vous déjà atteint, alors qu'elle ne se présentera sur les tables des libraires que dans un mois et demi.
581, c'est donc le nombre magique révélé aujourd'hui par Livres Hebdo, principal observateur de la vie professionnelle du livre en France. Où la rentrée littéraire, on le répète chaque année (mais, m'inquiétant de votre santé mentale - redites 581, pour voir -, je recommence), est une exception culturelle à la fois absurde et nécessaire. Et non, je ne vais pas refaire le raisonnement aujourd'hui, surtout à cette heure indue pour quelqu'un qui se lève tôt mais sait qu'il sera privé d'Internet demain matin et préfère donc faire jeudi ce qu'il avait pensé faire vendredi. D'autant que, demain vendredi, j'ai un article à écrire, je l'avais promis pour la fin de la semaine (dernière) et il est grand temps d'y mettre le point final. Mais c'est une autre histoire.
Enfin, pas tout à fait, puisque l'article en question est consacré à un de ces fameux romans de la rentrée - je ne vous dirai pas lequel.
Sachez quand même, si vous avez eu la flemme de cliquer sur le lien ci-dessus (redites 581, pour voir où vous en êtes... oh! ça ne s'arrange pas, dites donc!), que les parutions annoncées se répartissent entre romans français, ou du moins écrits en français, car il doit bien y avoir quelques Belges, Suisses, Canadiens, Algériens ou autres nationalités diverses dans le tas, qui sont 390, dont 81 premiers romans, et romans étrangers - le reste. J'ai compris, vous manquez vraiment d'énergie, je refais le calcul dont Livres Hebdo avait déjà donné le résultat: 191.
C'est, au total, un peu plus que l'an dernier (560), au moins dans le domaine francophone (27 de plus). Tandis que les traductions sont moins nombreuses (à peine: 5 de moins).
En retournant vers le passé, c'est-à-dire vers les archives de ce blog, je constate que je n'avais trouvé aucun intérêt à parler des chiffres de la rentrée l'an dernier. Il est vrai que, hein? Mais, bon, en 2015, je m'étais malgré tout fendu d'une note et je constate avec plaisir que j'ai, par rapport à cette année-là, deux lectures d'avance. Mieux encore: au moment d'écrire ce petit texte plein de chiffres, il me restait il y a deux ans, en supposant que les jours fassent 72 heures et ne soient pas coupés par des nuits où je ne fais bêtement que dormir, 586 romans de la rentrée à lire (je présuppose que j'aurais eu envie de les lire tous). Contre seulement 576 aujourd'hui. Ça va mieux, beaucoup mieux.
Si vous voulez quitter les chiffres, je peux dire déjà que j'aime beaucoup, vraiment beaucoup, les romans à venir de Sorj Chalandon et de François-Henri Désérable. On en reparlera, bien entendu.

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